Sophie Taeuber-Arp

Après la mort de son père en 1891, sa mère déménage à Trogen avec ses quatre enfants.

Elle poursuit ses études à l’école Stauffacher à Saint-Gall.

Sa mère et ses deux enfants les plus jeunes obtiennent à nouveau la citoyenneté suisse.

Elle étudie à l’internat Mesdames van Muyden à Vevey.

Auditrice libre à l’école de dessin du Musée de l’industrie et des arts et métiers de Saint-Gall.

À partir d’octobre, elle suit les Ateliers d’enseignement et d’expérimentation pour l’art appliqué et les beaux-arts à l’école de Wilhelm von Debschitz à Munich.

Elle étudie à l’École d’arts appliqués de Hambourg. Pour le semestre de l’hiver 1913-1914, elle retourne à Munich l’école de Wilhelm von Debschitz.

Elle sort diplômée de l’école de Wilhelm von Debschitz. En novembre, alors que la Première Guerre mondiale a éclaté, elle retourne en Suisse. Sa future résidence sera Zurich.

À partir de l’été, elle suit des cours de danse expressionniste à l’École d’art du mouvement de Rudolf von Laban à Zurich et au Monte Verità à Ascona. En novembre, elle fait la connaissance de Jean Arp.

Elle adhère à la SWB (Schweizerischer Werkbund).

Elle enseigne le dessin textile et la broderie à l’École d’arts appliqués de Zurich.

Fin mars, elle se produit comme danseuse lors de l’inauguration de la Galerie Dada ; elle participe à différents spectacles avec l’École d’art du mouvement.

Elle réalise des marionnettes et des décors pour une adaptation contemporaine du spectacle théâtral Le Roi Cerf de Carlo Gozzi ; elle est membre de l’association Das Neue Leben et participe aux quatre expositions entre 1918 et 1920.

Elle épouse Jean Arp et obtient la nationalité allemande.

Elle est membre du jury du pavillon suisse de l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris.

Elle obtient la nationalité française ; à Strasbourg, elle se consacre à l’architecture d’intérieur, en partie en collaboration avec Jean Arp. L’une des commandes qu’elle reçoit est de transformer le bâtiment de l’Aubette en un complexe de loisirs polyvalent. Son mari ainsi que Theo van Doesburg participent à la réalisation de ce projet.

Elle s’installe dans sa maison de Meudon, en région parisienne, qu’elle a elle-même dessinée ; elle abandonne l’art appliqué et se concentre sur la peinture et le dessin.

Elle travaille en tant qu’architecte d’intérieur à Paris et à Berlin.

Elle adhère au groupe Cercle et Carré et au mouvement Abstraction Création à Paris.

Elle réalise des sculptures en bois, dont certaines en collaboration avec Jean Arp.

Elle adhère à Allianz, association d’artistes suisses contemporains de Zurich.

Elle publie la revue d’art internationale «plastique plastic».

En juin, juste avant que les troupes allemandes envahissent Paris, elle s’enfuit à Grasse, dans le sud de la France, en passant par Nérac et Veyrier.

Dans la nuit du 13 au 14 janvier, elle meurt d’un accident domestique à Zurich.